Sorties hebdomadaires

29 sept. 2021 à15:39

Marcorignan



Balade bucolique du mardi 28 septembre.

 

Vingt quatre randonneurs se sont retrouvés pour cette sortie sous la conduite de J.C. 

Point de départ le rue de la brasserie à MARCORIGNAN seule commune portant ce nom en France. L'origine du village date de 118 ans avant notre ère. La terminaison du nom en "AN" provient de "anus" se rattachant à des domaines gallo-romain. Le 1er nom cité semble être celui de "Mercurianum ou Marcorignanum.  Bien sur le coeur du village est en circulade ou on peut encore apercevoir des remparts.

Pourquoi le nom de rue de la brasserie. Simplement en raison de la création d'une brasserie en 1878 par Antoine Espirac. Celle-ci a fermé en 1902. Les bâtiments existants encore ont été transformés en habitat.

La balade serpente au travers de la garrigue et des vignes pour atteindre le village de MOUSSAN qui est aussi une circulade. Dans le village passage dans des rues étroites pour arriver à la place de l'Eglise du 12ème siècle. Sur le fronton de la porte se voit encore la devise de la république marquant le passage de la révolution. A proximité deux petites impasses portent les noms de "rue de la séparation" et l'autre "rue de la concorde".

Ensuite à la sortie de MOUSSAN les zigzageurs ont emprunté une petite draille assez raide qui permet d'atteindre la colline "le plana" qui culmine à 119 mètres. De ce lieu on peut voir la plaine de l'Aude qinsi que les contreforts de la montagne noire avec le plateau du Carroux.

Après la descente rapide passage par l'Eglise préromane de ST Laurent, édifice érigé sur ou à proximité de l'ancienne villa gallo-romaine de Trencianum.

Sur les hauteurs de MARCORIGNAN a été construit un bassin en 1874 pour stocker l'eau émanant de la source du Pech Roumieu  et ainsi alimenter les fontaines du village y compris l'été.

A MARCORIGNAN il existe d'autres particularités :

La première le parchemin du " chaperon rouge ". ( rien n'a voir avec la légende raconter aux petits enfants ). Il s'agit en fait d'un acte royal de 1616 attribuant l'autorisation au consuls de la ville de porter une coiffe de couleur rouge pour leur donner une grande autorité pour leur charge à défaut de n'être distingués par aucune marque ou livrée.

La seconde étant le monument aux morts sur lequel la statue n'est pas un soldat mais une femme en pleurs accoudée sur la stèle. Cela peut être interprété par la représentation d'une veuve ou une mère ayant perdu un être cher mais aussi la mère patrie qui pleurent ses enfants morts aux combats pour la liberté.

Le retour aux voitures c'est dans la bonne humeur.

J.C.